Les sujets du bac 2008 en Algérie porteront sur les programmes réellement dispensés au niveau national. » Le ministère de l’Education nationale a pris cette engagement, ce jeudi.
« La préservation de l’intérêt suprême des élèves étant la préoccupation essentielle du ministère de l’Education nationale, « les sujets que comportera l’examen du baccalauréat seront non seulement conformes aux nouveaux programmes, mais également adaptés aux contenus effectivement dispensés au niveau national », selon la tutelle qui s’engage ainsi, dans un communiqué publié ce jeudi, à ce que « les sujets ne porteront que sur les programmes réalisés et portant l’aval de la commission nationale de suivi et qu’ils seront élaborés selon les méthodes en usage à ce jour. »
Cette commission, selon le communiqué, « a été installée et chargée de faire trimestriellement le point sur l’état d’avancement des programmes. » Présidée par l’inspecteur général du ministère, elle compte des enseignants et des responsables de matière de chaque wilaya. Concernant l’ »approche par compétence, introduite dans les nouveaux programmes, elle ne peut être appliquée au dispositif d’examination que de manière graduelle » et ne « sera pas appliquée pour le baccalauréat de la session de juin 2008 », d’après toujours le document publié avant-hier qui signale, en outre, qu’ »une première élaboration de modèles de sujets d’examen a été mise à la disposition des établissements scolaires pour familiariser les candidats au traitement de ces sujets. » « Des cours de soutien en faveur de ces candidats ont été également mis en œuvre pour les préparer à passer les épreuves de l’examen dans les meilleures conditions possibles ».
Le ministère a enfin tenu à rappeler que « l’ensemble des actions engagées dans le cadre de la réforme de l’Education tend vers l’élévation de la qualité de l’enseignement et sa mise à niveau aux normes universelles, avec pour préoccupation essentielle la préservation de l’intérêt suprême des élèves ». « Le baccalauréat étant un examen dont la valeur est reconnue au plan international, l’Etat veillera rigoureusement à sa préservation et, par-là même, à la protection des élèves contre toute instrumentalisation « , a-t-il affirmé, avant d’inviter « les élèves, les parents d’élèves et l’ensemble de la communauté éducative à déjouer toute tentative destinée à porter atteinte à la valeur et à la crédibilité de l’examen du baccalauréat et à son exploitation à des fins politiques. »